Pralinee * les prémices* Feuillet premier
Accroupie devant la vaste cheminée en pierre,
une petite fille jette avec délice des pommes de pin dans les flammes
dansantes. Les joues rougies par la chaleur, elle sourit de joie à la
vision des pommes de pin qui comencaient à crépiter.
Elle contemplait avec délectation les milliers de petites
étincelles qui dansaient soudain dans la cheminée, tels des fées
iridescentes.
« Pralinee !! Tu vas arrêter oui ? Tu va finir par mettre le feu à
la maison si tu continue !allez vient la j’ai besoin d’ailes de chauve
souris pour la commande de dame piwie, j’en ai presque plus »
« Oui grand père.. »
La fillette se leva d’un bond, épousseta sa robe et poussa un soupir à fendre l’âme.
La perspective de sortir par ce froid pour aller chez le vieux
galka anigh l’agacait au plus haut point !mais elle n’avait pas le
choix. Son grand père était trop vieux maintenant pour courir les rues
de bastok par ce temps et il n’est pas bon de contredire un alchimiste
en manque d’ingrédients..
Installé dans son fauteuil, merjanah tira sur sa longue pipe et
une longue volute de fumée bleutée s’échappa du coin de ses lèvres.
Il déposa son grimoire sur ses genoux et tira de sa poche une bourse en cuir.
« Allez ma fille, voila 200 gils. Demande à ce sacripand de anigh
de te donner une douzaine d’ailes de chauve souris noire et précise
bien que ce sont celle de zeruhn que je veux ! »
Le vieil alchimiste fourra ses doigts dans sa barbe et grommela
« Bon allez je te donne aussi 20 gils pour toi. Achète toi une friandise »
La fillette sauta au cou de son grand père et lui colla un gros baiser sur la joue
« ayyy !! Merci grand papouuuuu !! »
Pralinee mis les pièces dans sa poche, enfila son manteau, glissa ses pieds dans ses chaussures et sorti.
Marchand de bon pas, elle traversa port bastok le quartier ou elle vivait. L’air piquait mais sentais bon les embruns de la mer.
Soudain un vrombissement lui fit lever la tête.
« oohh le voila ! » dit elle avec un grand sourire.
Elle leva les yeux au ciel et regarda le majestueux airship passer au dessus de sa tête avant de disparaître à l’horizon.
« Un jour.. Un jour je monterai dedans ! Mais je suis trop petite
encore..Allez il faut que je me dépêche la boutique du galka est encore
loin » conclut elle.
Pour arriver à bastok mines, le quartier où se trouve anigh, elle devait traverser bastok market, le cœur de bastok.
Cette perspective l’enchanta et elle oublia le froid.
« ziiiiinc ooooores !!! Darksteel ingooot !!! Moins cher qu’a l’ah! Venez venez ! »
« saruta oraaanges ! Importée de windurst ! Elles sont savoureuses et surtout à un prix modique !! »
Pralinee parcouru en courant les derniers mètres qui la séparaient de la place de la fontaine, ravie.
Des gens discutaient avec animation autour de la fontaine et on
entendait de toute part des gens vanter les mérites de leurs produits.
Les marchands déballaient sur la place leurs bazars colorés plein
de choses surprenantes, et une foule se pressait à la maison aux
enchères.
On entendait de toute part des gens vanter les mérites de leurs produits.
Elle s’approcha de létal du petit taru taru qui hurlai que ses oranges étaient les meilleures.
Elles avaient l’air appétissantes en effet, toutes brillantes et soigneusement empilées.
« Bonjour!! Donnez moi un de vos joli fruits s’il vous plait ! » Dit elle
« ahh une petite hume ! Voila pour toi ma jolie-amie, une belle orange-craquante de windurst ! Bon appetitaruuu ! »
Après avoir payé, pralinee pris la direction de bastok mine tout en dégustant son fruit.
« Aah comme j’aime ce endroit ! C’est quand même plus agréable que le port hihihi ! »
Une fois arrivée elle pris la direction du quartier résidentiel des
ouvrier et ne tarda pas à se trouver en face de la boutique d’alchimie.
« Ah ! Je suis arrivée enfin ! Il était temps mon nez commence à geler sec !
Pralinee poussa la lourde porte en bois et entra dans la boutique.
Ca puai la carapace de quadav séchée et l’huile de slim rance et en
plus il faisait affreusement sombre.
« Monsieur anigh !! C’est pralinee ! Grand père m’envoie chercher des ailes de chauves souris noires mais il veut que.. »
La fillette s’interrompit brusquement.
Un frisson de peur l’envahi.
Quelque chose clochai ! Pas de feu dans la cheminée et aucun bruit..
Toute tremblante, pralinee avança d’un pas.
Le crissement de la poussière sur le sol dallé de pierre la fit sursauter.
« Monsieur anigh ? » lança t’elle d’une voie angoissée.
Soudain un gémissement se fit entendre de l’autre coté du large comptoir.
Oubliant toute frayeur, pralinee se précipita.
« Oh déesse ! » souffla t’elle « monsieur anigh ! Que vous est il arrivé au nom d’altana ! »
Anigh gisais sur le sol, une large plaie sur son ventre. Il tenait ma main crispée dessus mais le sang n’arrêtai pas de couler.
« Pralinee… aide moi chère petite… » Puis il s’évanoui.
Les idées se bousculaient dans la tête de la jeune hume, elle ne
savais pas quoi faire et elle était choquée par le spectacle du vieil
homme dans un tel état.
Se laissant tomber à genoux auprès du blessé, pralinee ne pu retenir ses larmes
« Oh altana ! Que doit je faire ? »